Le patrimoine funéraire

« Un cimetière, c’est un théâtre. Dans les rangées, écoutez battre le cœur gros de l’éternité » (Alain Leprest).

Les cimetières tels que nous les connaissons, situés en dehors des agglomérations, sont relativement récents. Les plus anciens remontent au début du 19ème siècle. Ceux se situant aux abords des églises peuvent dater quant à eux de plusieurs siècles. Au plus près les défunts reposaient-ils de l’église, au plus vite ceux-ci accédaient au paradis, selon la religion catholique.
Si vous prêtez attention, les cimetières ont tous une histoire à raconter : celle du village, construit par les habitants qui y demeurent à jamais. Ils relatent des événements marquants, mettent en avant d’illustres personnages locaux. Tout est inscrit dans le marbre ou les pierres des tombes.

Nous souhaitons valoriser ces souvenirs locaux : à travers l’histoire des personnes reposant dans nos cimetières, à travers la symbolique funéraire que l’on peut encore lire sur d’anciens monuments, à travers les signes du temps laissés en suspens derrière ces murs.

Nous souhaitons également promouvoir l’image d’un cimetière où la vie, à travers la faune, la flore et les souvenirs, perdure et non pas, où seule la mort règne. C’est dans ce sens que va la nouvelle législation concernant l’entretien des cimetières et la nécessité de se tourner vers une végétalisation plus importante de ces lieux.

Tout en respectant les défunts mais également ceux venant leur rendre visite, nous aurons à cœur de mettre en place différentes actions pour honorer nos anciens, qui ont fait de nos villages ce que nous connaissons aujourd’hui.

Aurélie Kempeneers

chargée de projet "tourisme"

printemps des cimetières