Une valorisation locale des résidus forestiers ou autres déchets verts ligneux constitue une source d’énergie bon marché et 100% renouvelable.

De nombreux exemples illustrant le concept attestent de la faisabilité technique et financière de la filière bois énergie.

Moulin de la Hunelle : d’une source de coût à une source de revenu

Le moulin de la Hunelle à Chièvres, de par son activité d’entretien de parcs et jardins, génère chaque année 1500 m³ de déchets de bois. Ces déchets de bois constituaient par le passé un coût pour leur élimination (35 à 70 euros par tonne). Ils représentent aujourd’hui une source d’économie et de revenu après avoir été broyés localement en plaquettes. En effet, les 300 tonnes de combustibles (soit l’équivalent de 150.000 litres de mazout par an) ainsi produit annuellement sont donc d’une part consommées in situ dans une chaudière bois et d’autre part revendues localement à d’autres entreprises.
C’est la coopérative wallonne spécialisée dans le bois-énergie, Coopéos, partenaire privilégié du GAL Meuse@campagnes dans le cadre du projet « valorisation des déchets verts ligneux à des fins de chauffage » qui a accompagné le moulin de la Hunelle pour mettre en place la filière de transformation des déchets verts en un combustible standardisé et l’utilisation du combustible produit.

Ailleurs en Wallonie

De nombreux exemples wallons comme à l’Auberge du Moulin Hideux à Noirefontaine, dans une ferme en carré à Longchamps ou encore dans une menuiserie industrielle à Namur illustrent le concept et attestent de la faisabilité technique et financière de la filière bois énergie.

Par ailleurs, outre la problématique de la valorisation de déchets, la chaudière biomasse est également l’amorce d’une nouvelle filière créatrice d’emplois locaux qui s’inscrit dans une logique de circuit court et d’économie circulaire.