Le monde équestre, un monde à part … Mais pas tant que ça.

Depuis plus de 30 ans maintenant, l’activité équestre ne cesse de croître partout dans le monde, et la Belgique n’est pas en reste. En 2015, on comptait un cheval pour 21 habitants en Belgique.

Aujourd’hui, le rôle du cheval est multiple : pédagogique, touristique, agricole, médical (hippothérapie), alimentaire, sylvicole (débardage), sécuritaire, logistique, culturel, patrimonial, économique, artistique et bien entendu sportif.

Considéré comme un animal noble, il a joué un rôle particulier dans l’évolution et le progrès du monde. Plutôt élitiste à une certaine époque, il est désormais accessible au grand public.  Il est aujourd’hui le deuxième sport mondial en Belgique, et les chiffres qu’il génère sont impressionnants :

– 350.000 chevaux, poneys, ânes stationnés sur notre territoire ;

– 77.000 affiliés aux différentes entités fédérales ;

– 150.000 pratiquants estimés ;

– 36 stud-books (livres d’élevage) agréés ;

– 2.120 entreprises (avec un nombre de faillites négligeable) ;

– 17.500 emplois équivalents temps plein ;

– 1.200 événements par an de niveau national et international ;

– 160.000 ha nécessaires à l’alimentation et à l’élevage.

Le tourisme équestre est tout aussi important ; les retombées économiques locales de l’usage du cheval sont nombreuses : gîtes, pensions, restaurants, vétérinaires, selleries, maréchaux-ferrants, agriculteurs, musées… C’est de plus une manière de voyager et de circuler responsable.
Tout comme il a sa place sur la route, le cheval a également des droits et obligations définis dans le Code de la Route.

Le tourisme équestre peut se décliner de différentes manières : déplacement en groupe ou en solitaire, sortie du manège pour une balade, sortie en attelage, monté ou marchant à côté de l’animal, pour une boucle ou en ligne droite, avec ou sans accompagnateur…

Que recherchent ces cavaliers en balade ?

Il existe en Wallonie un réseau étoffé de voies parallèles, permettant de découvrir la région tout en permettant aux chevaux d’utiliser des chemins agréables, sécurisés et accessibles pour eux. Aujourd’hui de plus en plus d’organismes recensent ces chemins pour permettre aux cavaliers de passage de préparer leur voyage.
C’est le cas de l’Office du Tourisme d’Andenne (qui inaugurera ce printemps 2020 son nouveau réseau de balades avec 3 nouvelles promenades équestres !) ou de l’asbl Galo-Condroz qui a créé ces dernières années tout un réseau sous forme de boucles.

Les cavaliers apprécient une pause pour manger et/ou visiter un lieu (point de vue, restaurants, musées, friteries, etc.), mais il est bien souvent difficile pour eux de s’arrêter quelque part car rien n’est prévu pour le cheval. Pourtant, un aménagement très simple et peu coûteux pourrait attirer cette clientèle : en installant une barre d’attache ou d’anneaux tout en veillant ne pas le mettre sur un sol en pierre bleue, près d’une fenêtre ou d’une rangée d’ifs, les cavaliers pourront laisser les chevaux en toute sécurité.
Un petit plus non négligeable qui pourrait faire la différence et fidéliser ce type de client : pouvoir abreuver le cheval et disposer d’une poubelle.

Selon la durée de leur voyage, ces randonneurs peuvent aussi rechercher un hébergement : sous forme de chambre individuelle, ou un simple dortoir leur suffit. Pour leur animal, ils peuvent rechercher une prairie ou un box. On appelle ces endroits des relais équestres. Ils sont répertoriés par l’Association Wallonne du Tourisme Equestre et différentes antennes locales (ARTE) peuvent mettre en contact les randonneurs avec les hébergeurs.

Le tourisme équestre au GAL Meuse@Campagnes

Le GAL travaille actuellement à la création de certaines boucles de promenades équestres à travers les 3 communes (et communes avoisinantes) en misant sur des balades thématiques. L’une de ces boucles devrait être inaugurée pour la fin de cet été.

Nous travaillons directement avec les cavaliers du territoire, car ils connaissent mieux que quiconque les sentiers mais aussi leurs montures ! Si vous souhaitez y participer, en proposant certains itinéraires ou en vérifiant certains tronçons choisis, nous vous invitons à prendre contact avec la chargée de mission tourisme Aurélie Kempeneers au 0474/79.00.53 ou via son adresse mail : akempeneers@meusecampagnes.be

Nous reviendrons prochainement sur l’avancée du projet !